Jugement – Phase 2

Les six bureaux retenus pour la deuxième phase du concours sont invités individuellement à un atelier de discussion avec les membres du jury. Il est demandé à chacun de présenter son bureau et le projet tel qu’il a été conçu lors de la première phase. Une discussion est ensuite engagée avec le jury, chacun étant libre de poser des questions.

Suite à ces rencontres, le rapport suivant a été rédigé et envoyé à l’ensemble des bureaux retenus pour la suite du développement de leur projet en vue du rendu final:

1. Discussion du jury

La variété des solutions proposées au premier tour a permis au jury de discuter et préciser quelques aspects du programme, notamment concernant l’interprétation des différentes échelles de la vie collective.

Il n’existe pas de taille idéale d’un appartement. Les petits groupes (4 – 6 personnes) fonctionnent différemment que les grands (7-10 personnes), mais chaque modèle a ses avantages respectifs.

La Ciguë est entre autre née d’une critique du caractère institutionnel et anonyme des « cités universitaires ». Il existe une identité « coopérative », « maison », « appartement », «chambre ». L’unité de référence (ou l’échelle à privilégier) est clairement l’appartement. Mais il ne faut pas négliger les autres niveaux ni les relations entre espaces de statuts différents.

Il en résulte une distinction entre les espaces collectifs (communs à tout l’immeuble) et espaces communs (communs à un appartement). Il est important de prévoir des espaces collectifs ainsi qu’une variété d’espaces communs plus ouverts, mais aussi plus intimes («cocon ») et des espaces intimes protégés.

La flexibilité est surtout intéressante comme possibilité de développer le projet. Le jury doute de l’utilité d’investir dans la modification de la taille des appartements ou des relations entre appartements au quotidien.

Les appartements de 3 pièces sont destinés à des personnes vivant avec un enfant (en couple ou seules). Bien qu’il soit souhaité qu’ils partagent  l’esprit communautaire de l’immeuble, ils disposeront d’une certaine autonomie comme appartement. Une intégration obligatoire dans une collocation n’est pas souhaitée.

2. Aspects réglementaires et quantitatifs pour tous les projets

2.1. Constructions sans obstacles

La conformité à la norme SIA 500 (SN 521 500) « Constructions sans obstacles » est exigée pour obtenir un permis de construire. Notamment les réquisitions du chapitre 10 sont à vérifier (largeur des couloirs internes et des escaliers internes, une salle de bain / douche accessible par appartement, au moins une chambre de > 14 m2 par appartement, etc.) 

2.2. Protection incendie

La conformité à la réglementation de protection incendie de l’AEAI (Association des établissements cantonaux d’assurance incendie) est exigée. Notamment la compartimentation coupe-feu (séparations des appartements entre eux et entre appartements et voies d’évacuation / cages d’escalier) est à vérifier. Si des espaces collectifs sont proposés dans les voies d’évacuation (intérieure ou extérieure), la possibilité d’utilisation et d’ameublement de ces-derniers doit être étudiée. Le projet sera considéré comme « bâtiment d’habitation » (et non comme « établissement hébergeant des personnes »). Si le projet propose des appartements de très grande taille (plus que 14 personnes), cet aspect est à vérifier.

2.3. Conformité au PLQ

La conformité au PLQ « Les Vergers » est à vérifier, notamment concernant la manière de calculer la SBP et l’interprétation du gabarit.

Les surfaces brutes de planchers sont de 2701m2 maximum. La répartition des SBP entre les logements, les activités au rez-de-chaussée et les espaces collectifs du bâtiment est définie par le projet.

Pour toute question concernant le PLQ vous pouvez contacter M. Marcos Weil d’Urbaplan, mandaté par la commune de Meyrin au 022 716 33 66.

2.4. Attique

Afin de pouvoir comparer les projets la Ciguë admet des logements en attique pour le développement du projet au 2ème tour. Ils feront l’objet d’une dérogation au PLQ.

2.5. Locaux à louer au rez-de-chaussée

La disposition du rez-de-chaussée doit permettre la location en dehors de la Ciguë de 190 m2 en total (par exemple atelier de réparation de vélos 70m2, atelier de pâtisserie 50m2, café littéraire, traiteur 70m2).

2.6. Salle commune

Une salle commune de 100 m2 au rez-de-chaussée est exigée. Elle sera à disposition des  habitants et du quartier. Il est possible, mais pas exigé de proposer une deuxième salle commune.

2.7. Sous-sol

La taille et la disposition du sous-sol est à vérifier (locaux techniques, y compris un local pour le stockage et la distribution de chaleur, caves env. 6m2 en moyenne par collocation de 6 personnes, abris PC). La Ciguë souhaite une solution économique.

2.8. Taille et largeur des pièces

Afin d’assurer une certaine flexibilité d’ameublement, une surface minimum de 12m2 par chambre et une  largeur minimum des chambres de 2.7m est exigée (possibilité de passer à côté d’un lit  de 2m). Des chambres plus larges seront appréciées puisqu’elles augmentent les possibilités d’usage. Il n’est pas catégoriquement exclus de proposer des chambres de moins que 2.7m de largeur, si par exemple leur surface est augmentée. Dans ce cas, les possibilités d’ameublement sont à démontrer.

Les chambres « enfants » dans les 3 pièces doivent également respecter une surface minimum de 12m2 et une  largeur minimum de 2.7m.

De la même façon, les séjours des studios et des appartements de 3 pièces doivent avoir une surface et une largeur minimum permettant leur ameublement et leur utilisation au quotidien.

2.9 Isolation phonique

Une solution conceptuelle répondant aux problèmes d’isolation phonique au sein des appartements,
entre les chambres et les espaces communs, est souhaitée.

2.10 Cahier des charges

Le cahier des charges de la phase 1 reste valable pour la phase 2.
Pour l’attique, voir le point 2.4.
Pour le rez-de-chaussée voir les points 2.5 et 2.6.

2.11 Documents demandés

Les documents demandés sont décrits à la page 7 du programme. Nous vous rendons attentifs que les planches seront au format A1 horizontal. Le tableau quantitatif doit être mis à jour selon l’évolution du projet et doit figurer sur les planches en mentionnant toutes les données demandées dans l’ordre.
Les documents doivent parvenir au plus tard le 9 août 18h au 18 rue de Montbrillant, dans les bureaux de la Ciguë. Les candidats sont responsables de l’acheminement des documents dans les temps limites.


3. Commentaires individuels


3.1. Sidecar

Le jury apprécie les qualités suivantes  du projet:

  • le principe d’une rue intérieure donnant sur des places (espaces communs) s’ouvrant dans les différentes orientations et offrant des dégagements variés.
  • la gradation du collectif à l’intime est appréciée. Les espaces communs n’entrent pas en conflit avec les espaces privés. Le dispositif de sas devant les groupes de chambres est apprécié. L’ouverture sur les espaces communs ainsi que les usages suggérés sont appropriés.
  • l’aménagement du rez-de-chaussée et la proposition des aménagements extérieurs sont séduisants. L’articulation des locaux avec le hall d’entrée est appréciée. L’accès jardin devra être précisé en fonction des besoins et possibilités des futurs locataires des surfaces collectives.
  • La relation proposée entre les appartements de famille et les collocations est appreciée.
  • Le projet est globalement très bien dimensionné

Le jury relève l’ambigüité du passage des habitants des premiers niveaux par l’appartement de l’attique pour se rendre aux locaux collectifs. Une solution devrait être trouvée au 2e tour pour régler ce conflit.

Pour les étages +1, +2 et+3 proposant un seul appartement de 15 chambres, le jury souhaite pouvoir comparer la proposition d’une seule cuisine-séjour au lieu de deux cuisines équivalentes.

La distribution comporte encore quelques hésitations à régler lors du second tour : ouvertures de la cage d’escalier ? Ouvertures depuis la loggia en façade sud-est (incohérence entre plans, élévation et image) ? Relation vers le jardin au sud-est sans passer par des locaux loués au rez ?

Le sous-sol doit être développé.

Lors du second tour, les auteurs du projet devront démontrer l’adéquation du projet avec les normes de protection incendie (et leur interprétations genevoises) en particulier pour les plus grands appartements. Ils-elles devront aussi vérifier et développer les principes structurels (sismiques) et constructifs proposés lors du premier tour.

3.2. Cuisine commune

Le jury relève la pertinence de l’organisation des appartements autour de la cuisine commune, lieu central et foyer. Il apprécie également la hiérarchisation du collectif à l’intime en passant par les espaces communs. La possibilité de transformer certaines alcôves en chambres est appréciée.

Le projet souffre de quelques problèmes dimensionnels :

  • cuisines trop petites en regard à leur usage et à leur statut central revendiqué
  • espaces communs (trame jaune) trop petits, trop nombreux, trop morcelés, aux dimensions trop homogènes, ce qui limite leurs possibilités d’usage
  • chambres trop petites : min 12 m2, min 2.7 m de largeur

Par ailleurs, les chambres donnent directement dans les espaces communs sans dispositifs garantissant l’intimité en particulier pour se rendre aux WC et douches.

Pour l’étage d’attique réservé aux appartements familiaux, il est demandé de préciser la relation entre le sas-antichambre et les espaces communs (ouvertures, luminosité, etc.)

La disposition du rez-de-chaussée doit permettre la location d’arcades commerciales.
Le sous-sol doit être développé.

Si les options constructives sont fortes, le jury demande d’en vérifier la pertinence, en particulier concernant le système statique, la stabilité sismique, la réalisation des murs en pisé sur 6 niveaux, en « autoconstruction », les séparations acoustiques et coupe-feu entre appartements, le concept pour obtenir le label Minergie-eco ou une performance écologique et énergétique équivalente.

Pour le 2e tour, les concurrents sont invités à vérifier la pertinence du projet avec les exigences de protection incendie et leur interprétations genevoises (compartimentage, construction, etc.) ainsi que les exigences de la norme SIA 500 (SN 521 500) « Constructions sans obstacles ».

Les surfaces brutes de plancher du projet dépassent nettement le maximum autorisé. Les concurrents sont rendus attentifs au fait que ce critère sera déterminant lors du jugement du 2e tour.


3.3. Voisin de palier

L’organisation intérieure du bâtiment s’articule autour d’une cage d’escaliers unique et ample, élément fédérateur de la vie collective des logements. Les appartements en duplex, ainsi que les 4 pièces familiaux s’ouvrent sur des paliers généreux et habitables. La double hauteur permet des balcons intérieurs plongeant sur le théâtre de scènes de la vie collective qui se module selon les usages.

La gradation, des espaces collectifs jusqu’aux espaces intimes, est soignée et enrichie par des cuisines/séjours communs aux collocations, des salons « boudoirs » intérieurs et enfin les chambres individuelles. Les zones jour/nuit ont une répartition simple et efficace. L’intégration des appartements familiaux est cohérente au projet et appropriée.

Le concept des paliers habitables comme prolongements extérieurs aux habitations est très apprécié.

La nature exacte de cet espace intérieur/extérieur et de l’enveloppe sont cependant à définir plus précisément ainsi que leur compatibilité avec les normes de sécurité. Selon la direction choisie, il faudra en démontrer la faisabilité, les qualités et la cohérence.

La monumentalité de l’escalier peut prétériter la qualité des espaces collectifs et semble disproportionnée dans ce contexte.

La relation visuelle entre les communs des appartements et les espaces collectifs du bâtiment est une richesse, mais peut aussi gêner la collocation. La matérialité ou les choix architecturaux devraient donner aux habitants la possibilité de s’isoler.

Le rez-de-chaussée traversant et les cheminements suggérés offrent une belle ouverture et visibilité aux habitants du quartier. En revanche, le traitement en  façade du rez-de-chaussée ainsi que sa géométrie peine à être en adéquation avec le reste du bâtiment. L’expression de la façade est à développer dans la deuxième phase du projet.

Le jury suggère d’essayer une variante en simplex avec la superposition des communs donnant sur les espaces paliers collectifs et les chambres orientées sur le jardin.

Pour le 2e tour, les concurrents sont invités à vérifier la pertinence du projet avec les exigences de protection incendie et leur interprétations genevoises (compartimentage coupe-feu, notamment entre appartements et voies d’évacuation, potentiel d’usage du « palier » si c’est une voie d’evacuation etc.) ainsi que les exigences de la norme SIA 500 (SN 521 500) « Constructions sans obstacles ».


3.4. Kaleidoscope

Le projet aborde de façon pertinente la question de la gradation entre les espaces collectifs et privés. La réponse est apportée par le système distributif. Il est le catalyseur des rencontres possibles à l’échelle du bâtiment et offre des espaces appropriables sous formes d’alcôves et de loggias réparties à chaque étage. Le parcours à travers les étages se diversifie selon les ouvertures sur le paysage, l’arrivée de lumière naturelle et les percées intérieures à travers des vides reliant deux étages. Le système de circulation interne relié à la façade est un concept convaincant. Cette proposition riche est cependant inégale selon les étages. Des loggias collectives sont partagées par endroit avec des loggias communes à l’appartement, ce qui rend l’appropriation difficile dans un cas comme dans l’autre.

Dans les appartements, les espaces jour/nuit sont agréablement isolés du bruit par des couloirs distributifs « tampons ». Mais l’articulation variable des espaces communs séjour/cuisine ne permet pas toujours un usage efficace d’un point de vue de la circulation intérieure et de l’ameublement possible. Les séjour/cuisine n’ont pas de vue directe sur l’extérieur à tous les étages et donne parfois sur le côté borgne des loggias.

Les studios ont des cuisines sans lumière naturelle.
Les appartements familiaux ont des chambres trop petites (8.8m2) qui donnent directement sur la cuisine.

Les chambres dans les collocations nombreuses sont exiguës surtout lorsqu’on déduit les mètres carrés à l’endroit de la porte. Elles sont distribuées par de longs couloirs peu attirants qui se terminent dans certain cas en cul de sac.

Le rez-de-chaussée traversant, les cheminements suggérés et les terrasses sont une bonne amorce vers une ouverture pour les habitants du quartier. Cette piste peut être développée et déboucher sur une meilleure utilisation du jardin à l’arrière.

Pour le 2e tour, les concurrents sont invités à vérifier la pertinence du projet avec les exigences de la norme SIA 500 (SN 521 500) « Constructions sans obstacles » en particulier concernant l’accessibilité des sanitaires.


3.5.  Flash Mob

Trois entailles modulent un simple volume prismatique: Côté rue, un porte-à-faux marque l’entrée principale, côté jardin deux larges coursives expriment le thème principal du projet: la recherche d’une organisation spatiale favorable aux rencontres spontanées et informelles. Desservies par une seule cage d’escalier centrale, elles donnent accès à un total de 16 studios, appartements et collocations, la plupart d’entre eux organisés en duplex. De surcroit à leur vocation de circulation, ces coursives constituent des vraies plateformes de rencontre et de séjour extérieurs grâce à une largeur.

Tous les séjours-cuisines donnent sur les coursives. Depuis cette adresse principale, les logements traversent le volume, évoluant en profondeur et en hauteur vers des espaces plus intimes: un salon côté rue et des chambres individuelles à l’étage. Un système de vides permet la communication entre les étages du duplex et libère des petites espaces de dégagement à l’étage. En combinaison avec la logique évidente du dispositif de circulation, cette richesse des relations spatiales à la base d’un dispositif traversant avec une cuisine plus exposée et un salon plus intime forme un atout majeur du propos.

Cependant, dans l’état actuel du projet, cette générosité se paie au prix d’une trame de chambres et de séjours des simplex trop étroites qui limite sérieusement les possibilités d’utilisation et d’ameublement de ces pièces. Les studios donnent sur les coursives et sont trop petits et étroits. L’interprétation des appartements à trois pièces est à revoir. Ils sont destinés à des personnes qui vivent avec un enfant (en couple ou seules) et disposent d’une certaine autonomie. Une intégration obligatoirement à une collocation n’est pas souhaitée.

En outre, la relation du bâtiment avec le terrain est à clarifier. Le rehaussement du jardin par un demi-étage n’est pas convainquant, d’autant plus que cette différence de niveau prive les locaux au rez-de-chaussée de relation avec le jardin. La qualité spatiale de la cage d’escaliers peut être développée.

Pour le 2e tour, les concurrents sont invités à vérifier la pertinence du projet avec les exigences de protection incendie et leur interprétations genevoises (compartimentage, construction, etc.) ainsi que les exigences de la norme SIA 500 (SN 521 500) « Constructions sans obstacles ».


3.1 Andale Mono

L’intention est claire et convaincante: concevoir un immeuble qui  permet aux habitants de revendiquer et adapter l’espace bâti. Par conséquent, le projet propose un ensemble de stratégies, qui sont ensuite traduites architecturalement. C’est l’histoire d’une dialectique entre un système cellulaire de chambres individuelles et un système ouvert et variable de séjours communs. Cette opposition s’accentue de l’échelle de chaque appartement jusqu’à l’ensemble du bâtiment. La circulation est dissociée et forme un système d’escaliers et de coursives extérieurs créant ainsi des plateformes de rencontre reliées aux espaces communs. La subdivision du bâtiment en appartements de taille variable ainsi que la répartition des séjours communs restent flexibles et peuvent être adaptées aux besoins des habitants.

Ce dispositif promet d’être productif comme amorce d’un processus ouvert qui s’étendrait du développement du projet jusqu’à la gestion du bâtiment par ses habitants. Il semble d’autant plus important de clarifier le bénéfice de la flexibilité et d’imaginer sa gestion ultérieure. La surabondance des parois coulissantes et basculantes semble n’être ici qu’une indication conceptuelle. À un moment donné, dans l’évolution de ce projet, la taille des collocations, leur nombre et leur localisation au sein du bâtiment devront être définis. Quel niveau de flexibilité restera utile et raisonnable? Puis quel niveau de séparation – sociale, acoustique, spatiale – sera désirable entre les collocations?

Quant à la traduction architecturale des stratégies, il est d’abord nécessaire de vérifier si l’organisation de la distribution verticale en dehors des limites du PLQ est légalement possible. Ensuite, la taille maximale d’une collocation dans un seul appartement est à vérifier du point de vue de la protection incendie. La position des cuisines au milieu du volume peut impliquer certains désavantages (éclairage). Egalement, le dispositif des espaces centraux, qui donnent accès aux chambres, produit des couloirs quelque peu labyrinthiques et pourrait être optimisé. Une solution spécifique pour les 3-pieces est à développer. Une intégration obligatoirement à une collocation n’est pas souhaitée.

La dimension des coursives semble manquer de générosité vu leur vocation additionnelle des « terrasses jardins ». Malgré l’intention explicite, les escaliers extérieurs interfèrent à plusieurs moments avec des chambres. L’accès principal au bâtiment est à développer.

Pour le 2e tour, les concurrents sont invités à vérifier la pertinence du projet avec les exigences de protection incendie et leur interprétations genevoises (compartimentage, construction, etc.) ainsi que les exigences de la norme SIA 500 (SN 521 500) « Constructions sans obstacles ».